Toujours théâtre, trois rendez-vous, en ouvrant le feu le matin avec l'ado de Nathalie - vu l'an dernier mais le revoir, avec l'amant, une manière aussi de partager l'amitié. Avec un petit sourire un peu triste, elle s'étonne de ce succès, pour un texte trop facile, pas toujours excitant à reprendre pendant des mois. C'est le problème du théâtre comique - vite caricature, il a rarement la finesse humaine qui transforme le regard ou qui rend heureux.
L'important c'est encore l'amitié. La tendresse de regarder Nathalie, de voir sa fragilité et sa force. Le bonheur de se retrouver, année après année. Et ici le plaisir de cette maison toute en étages, le rosé au frigo, rigoler le soir à pas d'heure, discuter longuement sur la beauté et l'incongruité du théâtre - pourquoi on y croit, pourquoi l'imagination embraye, pourquoi ça marche pas? Cet incommensurable. Comme en amour.
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