Écouter les oiseaux, observer les insectes, c'est la Fête de la Nature. Avec toutes sortes de rendez-vous depuis mercredi dernier, dans les jardins - comme si Dame Nature n'élisait domicile que dans la verdure. Mais sa plus belle caractéristique, c'est d'être bonne fille, et généreusement s'infiltrer partout. Et tenir bon. Et revenir malgré les avanies - même si depuis quelques années, cette permanence sur le globe terrestre semble de moins en moins solide. Ou du moins sa forme hospitalière aux humains : après tout, si la planète se couvre d'eau, ce sera encore de la nature.
D'ailleurs, ça veut dire quoi Nature? J'aime les explications polysémiques de Wikipedia - en particulier à propos de la "spontanéité" et de la "léthargie temporelle" des choses (par exemple la nature humaine)... Et l'encouragement à ne pas oublier que les phénomènes humains sont à inclure dans l'ensemble des systèmes naturels.
Grâce à Wiki, j'ai aussi reconnu que nature a partie liée avec natif : "qui n'a pas été modifié depuis sa naissance". Ce qui semble bien irréel de nos jours : même les pierres se transforment au cours des siècles. Les pierres, le plus léthargique que je puisse imaginer - sans doute pourquoi, enfant, je me suis rêvée géologue (espoir d'une permanence) et pourquoi aussi je ne l'ai pas été, si intimement convaincue de l'impermanence des choses, incapable de ressentir la continuité de l'existence...
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