Courte semaine (pas de lundi, pas de ravioli?) mais dense : à coups de fouet, faut que j'avance dans l'écriture de ce livre sur Malakoff (en 3 semaines, 20 chapitres à écrire, c'est pas le moment de traîner). Autant dire des journées longuettes, à commencer tôt (pas fastoche pour moi, qui ait tendance à pas me réveiller de bonne heure). Heureusement, j'ai la pêche.
Dense aussi en tendresse: ma chère amie Nathalie débarque à Paris, accompagnée de sa mère, la formidable, la redoutable Antoinette (dans l'intimité familiale, on l'appelle "la Générale", femme généreuse mais toujours prête à contrôler son entourage - je l'aime sans détour, c'est facile pour moi : je ne suis pas sa fille).
Rendez-vous pour déjeuner au Train Bleu (chouette alors), théâtre des Bouffes du Nord le soir. Nous allons partager le beau style parisien - Antoinette apprécie le style classique, elle a le sens de ce qui se fait et ne se fait pas (à son programme, des expositions, un autre théâtre au Vieux Colombier...).
Le meilleur de tout ça, c'est le plaisir d'une vieille amitié, si solide qu'elle ressemble à des liens familiaux, le stress et les ressentiments en moins. Une famille choisie et libérée, en somme. Savoir que Nathalie existe, c'est un des bonheurs de ma vie - j'ai la chance de compter d'autres amis de cet acabit. Par exemple, trois autres au programme de cette semaine, Franck et Janet qui vont fêter leur anniversaire, Virginie avec qui j'ai rendez-vous au musée Guimet.
Une sacrée chance et parfois, quand je vais pas bien, je me dis que je
les mérite sans doute, ces hommes et ces femmes avec qui je ne partage
pas tout mais du genre à être là en cas de pépin. Et vice-versa.
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