Des images effroyables - au sens plein du mot. Effroi comme la terreur mortelle du tsunami. Comme l'invisible radioactivité. Comme la perte irréparable. Comme la douleur sans mots de ces hommes et de ces femmes brisés.
Effroi d'une apocalypse qui évoque toutes les autres fins du monde, toutes les tragédies et la cruauté de vivre, parfois.
Il y a un an, j'étais en Nouvelle Zélande lorsque le tsunami à détruit les côtes japonaises et la centrale de Fukushima. Mathilde ma fille discutait de l'accident nucléaire possible avec ses copains, des ingénieurs, des informaticiens, des jeunes gens raisonnables et confiants dans la technologie. Ils ne croyaient pas à la probabilité d'un accident nucléaire grave - par pure foi, irraisonnée, dans le progrès. Je leur disais que mon expérience (depuis le livre écrit avec Sylvie O'dy sur L’État EDF) m'avait montré qu'en matière nucléaire les autorités mentaient toujours, absolument toujours. Et que l'hypothèse d'un accident gravissime était réaliste.
Un an après, encore la même foi dans le progrès et la technologie, ici comme ailleurs.
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