Bien sûr, ils sont désirés, les orages à
lever: à mon âge, il serait sage d'aspirer à la tranquillité mais
la sérénité des cimetières m'effraie plus que les trombes d'eau et les
éclairs (je me présume vaillante dans la tempête, même si je
sais que le stress à long terme me mine).
Au fond, je craignais surtout que ce week-end annoncé dangereux reste calme, que mon amant passé maître dans l'art de l'inertie enterre la hache de guerre. Mais lentement, à pas de capricorne, il avance, il s'habitue à l'idée de quitter le port, se laisse imaginer comment il va voguer sur l'océan. Et moi je dois lutter contre ma vieille méfiance, celle qui se niche dans la tripe et me noue.
Au fond, je craignais surtout que ce week-end annoncé dangereux reste calme, que mon amant passé maître dans l'art de l'inertie enterre la hache de guerre. Mais lentement, à pas de capricorne, il avance, il s'habitue à l'idée de quitter le port, se laisse imaginer comment il va voguer sur l'océan. Et moi je dois lutter contre ma vieille méfiance, celle qui se niche dans la tripe et me noue.
Pendant ce temps, les orages éclatent ailleurs, tout partout. En Espagne ce dimanche pour des manifs monstres. A Alep, en Afrique du nord... Les peuples se soulèvent, la révolte répond à la peur. Intéressant effet de cet exercice littéraire: il joue avec les échelles, m'amène à penser ma vie en parallèle avec celle du monde autour. Pour une fois, je me sens dans le même mouvement, pas plus originale que ça.
manif le 19 février 2012 à Madrid (© AFP Dominique Faget) |
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